Le blog de Julien Arbez

21/05/2025

Un poil printanier

Un titre qui annonce... des images de mammifères au printemps.

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A commencer par quelques photos de chamois, à qui je rends visite comme chaque année. Même troupeau, même ambiance, mais avec deux semaines de retard sur l’année dernière, histoire de voir les cabris nouveau-nés que j’avais manqués l’an passé.

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Encore raté ! J’étais pourtant venu au bon moment, en témoigne l’observation au cordon ombillical encore pendant. Elle a sans doute mis bas le soir précédent, ou le matin-même...

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... mais a rencontré un problème, car son jeune cabri n’est pas à ses côtés. Peut-être une fausse couche, ou alors une prédation. je n’en saurai rien.

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Toute la journée, elle se tient à l’écart du troupeau voisin, sans doute attristée et fatiguée. 

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Ailleurs, des chamois adolescents ou jeunes adultes pâturent les fleurs de primevères et les pulmonaires.

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Bien qu’il gère encore à peine la nuit, oOn est bien loin de l’hiver, de ses frimas et des vibrisses givées par le froid. 

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Les lièvres, comme les chamois, profitent de l’élévation de la végétation, des ces nouvelles feuilles dont il se gave pour se remettre en forme et... courrir plusieurs lièvres à la fois. mais pour le moment, il sagit de ne pas se faire repérer... Un potentiel prédateur est là, armé d’un drôle de fusil silencieux... Trop tard !

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Dans la forêt des blaireaux, le soir venu, toute la petite famille sort aux alentours de 20h30-21h... 

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Les deux adultes quittent bien vite le terrier, mais les trois blaireautins de l’an passé restent ensemble durant une demie-heure à séchanger des caresses et des grattages vigoureux.

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Etirements, jeux, il n’y a pas beaucoup de temps mort dans la première heure suivant le réveil d’un blaireau !

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Une pomme de pin qui tombe, aussitôt c’est un bruit suspect pour la fratrie qui s’immobilise et guette en direction du danger.

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Puis chacun retourne à ses occupations, rassuré de ne rien sentir ni ne rien voir. 

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Quand la nuit s’en vient, je ne peux plus guère prendre de photos. Je tente des poses longues au gré des déplacemenst des animaux qui restent près du terrier, vadrouillent, partent et reviennent, se retrouvent, se reniflent, se mordillent et se câlinent...

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Y verrai-je des jeunes blaireaux nés cette année ? Les affûts prochains mle le diront.