Le blog de Julien Arbez

10/03/2015

Un pied dans le printemps !

On avait encore un peu de mal à y croire il y a quelques semaines. Comme cette après-midi de Février au cours de laquelle de beaux flocons tombaient sur le sol de Doussard. Faisant les cent pas à la recherche de menues plantes à grignotter, une grue cendrée en escale, isolée de ses congénères, donnait à la vallée un air singulier.

grue cendrée migration neige

Une grue cendrée qui, sans doute perdue, aura passé près d’un mois dans les prés du bout du lac d’Annecy. Ce jour-là lorsque je suis arrivé il pleuvait. J’ai eu l’espoir et la patience d’attendre que les températures decendent... pour que le tableau apparaisse. 

grue cendrée migration neige

A quelques kilomètres d’ici, au pied des falaises surplombant le marais de Giez, les mouflons ont vécu un heureux évènement. Depuis qulques jours à peine, les jeunes cabris sont nés ! C’est un peu tôt si l’on en croit les livres qui annoncent le début des naissances au plus tôt fin Mars. Ils sont pressés ces mouflons ! La famille s’est donc agrandie d’au moins quatre jeunes qui sautillent et parfois se poursuivent en des courses folles. Second fait rare chez les mouflons : une femelle a eu des jumeaux !

mouflons mise bas julien arbez

Les mâles, ces chers béliers, viennent retrouver le reste de la harde le soir venu. D’ici quelques semaines ils se sépareront et resteront pour plusierus mois à l’écart loin des jeunes et des mères.

mouflons bous printemps julien arbez

mouflons bouc printemps julien arbez

Et voilà la dernière vue de derrière que j’aurai avant que tous ne disparaissent en forêt. Et elle est passée où la queue de celui du milieu ?

boucs mouflons faverges julien arbez

Mais le symbole même du retour du printemps, le voilà : une hermine non plus entièrement blanche, mais dont la tête commence à brunir avec l’allongement des journées. de minuscules taches au loin imperceptibles, qui annoncent le changement de tenue ! 

hermine pelage d’hiver julien arbez poisy

Dans moins de quinze jours l’hermine sera redevenue brune, la queue terminée par un joli pinceau noir. Seul son ventre restera blanc, pour ne pas oublier peut-être que l’hiver... finira par revenir ! 

hermine pelage d’hiver julien arbez poisy