Le blog de Julien Arbez

14/07/2025

Crépuscules

Le soleil s’incline, la vent s’étouffe. Les feuilles retrouvent un semblant de sérénité avant de plonger dans la nuit noire de juillet.

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Les vipères ont retrouvé leur galerie souterraine, les orpins ont perdu leurs lézards.

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21h. Couché sur le roc calcaire à fleur de fleurs, je profite des derniers rayons pour jouer avec les contre-jours.

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Le ciel s’embrase, le soleil est passé derritre l’horizon depuis 30 minutes déjà. ce sir, les blaireaux ne sont pas sortis de leur tannière quand je les attendais. peut-être m’ont ils senti, peut-être ont-ils décidé d’en sortir plus tard...

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Après deux bonnes semaines sans pluie, l’eau tombe à nouveau pour le plus grand plaiqir des limaces et des escargots. Un soir, toujours en rentrant de l’affût aux blaireaux, je décide de repasser à la maison chercher mon objectif macro et de plonger dans leur univers.

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Direction une petite route forestière, où je pourrai me garer sans gêner la circulation. Dans les phares de la voiture, les silhouettes se dessinent, les gouttes scintillent.

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je rencontre même une petite grenouille rousse qui me regarde avec un semblant d’interrogation !

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En ce début juillet, j’ai eu l’immense plaisir d’affûrer et de photographier des petites bêtes que je ne rencontre pratiquement jamais et qui, pourtant, ne sont ps si rares que ça.

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Des musaraignes ! Rencontrées à l’occasion d’animations photos avec des enfants, je suis revenu plus tard après le festival, à deux reprises, m’installer dans les rochers de ce petit cours d’eau pour tenter de revoir les mini mammifères, sans doute une portée de jeunes en cours d’émancipation car elles étaient 4, peut-être 5, à déambuler entre les rochers.

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Mais qu’est-ce qu’elles sont rapides ! Jamais elles ne s’arrêtent. Elles fouillent, plongent, croquent ça et là un insecte ou un petit mollusque trouvé au fond de l’eau.

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Parfois elles grimpent dans le talus forestier, passent comme des flèches entre les racines, disparaissent pour réapparaitre deux mêtres plus loin. Le challenge !

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Les photos font plus office de document naturaliste qu’artistique. J’ai eu cet immense joie de pouvoir observer ces musaraignes bicolores dans leur environnement, courir, sentir, vivre leur vie de mini-prédateur. 

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Merci la vie.

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