Le blog de Julien Arbez

20/06/2020

Bienvenue aux jeunes!

Demain, c’est l’été ! En attendant le retour du soleil, j’ai marché, guetté, patienté sous la pluie.

orchis vanille

Je suis retourné souvent voir le couple de chouettes chevêchettes qui a élu domicile dans une loge de pic épeiche à seulement 2 mètres de hauteur, dans un petit épicéa tout sec.

chouette chevêchette jura julien arbez

Et comme chaque jour, je retrouve mes petites copines sur les branches des grands fûts centenaires. Je les entends avant de les voir !

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La femelle continue régulièrement à faire le ménage dans la loge, jetant au pied du nid les poils et les plumes des repas précédents. Parfois, les plumes mouillées collent à son bec et lui font secouer la tête avec frénésie pour qu’elles arrêtent de s’agripper !

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Et surprise ! Il y a une semaine, le premier jeune s’est montré à l’entrée du trou.

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Le plumage gris, les yeux jaune vif, quelle drôle de tête il se paye !

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De jour en jour, il prend de l’assurance et s’avance de plus en plus à la sortie du trou. Les mouches qui tournent au pied de l’arbre et à l’entrée de la cavité semblent l’intriguer. Il est venu le te temps de la découverte du monde extérieur !

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Silencieux la plupart du temps, il crie de brèves notes lorsque l’adulte approche avec sa proie dans les pattes. Car comme quand elle couvait, la femelle continue à se faire ravitailler par le mâle qui chasse pour toute la famille. La proie lui est transmise, la tête coupée et mangée par monsieur. De temps en temps, la femelle ouvre minutieusement la cage thoracique de ses proies pour y retirer les boyaux.

Silencieux la plupart du temps, il crie de brèves notes lorsque l’adulte approche avec sa proie dans les pattes.

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Il arrive aussi qu’entre deux séances de ménage, la femelle parte elle-même en chasse dans les environs.

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Aujourd’hui, c’est un lézard vivipare qui finira dans l’assiette des jeunes.

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Souvent, ce sont des campagnols roux, forestiers comme la petite chouette.

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L’autre jour, c’est un rouge-gorge qui a fait les frais de la chasse de madame.

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Alors le jeune tout excité sait que l’heure du repas a sonné ! Il remue, siffle, devient subitement tout électrique.

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Et sans prévenir, la femelle vole jusqu’à lui pour entrer aussitôt dans la cavité, la proie bien arrimée à ses serres. L’atterrissage se fait le plus souvent sur une seule patte !

Silencieux la plupart du temps, il crie de brèves notes lorsque l’adulte approche avec sa proie dans les pattes.

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Avant-hier le 18 juin, j’ai pu observer un second jeune bousculer le premier dans le trou. Ils sont donc au moins deux, peut-être trois ou quatre, à voir se rapprocher le jour du premier vol !

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Ce sera pour dimanche, ou le début de semaine prochaine. Je guetterai, je vous dirai !

 

Les jours passent et ne se ressemblent pas. Les insectes sont à la fête, les jonquilles libèrent leurs graines tandis que les ancolies et les lys martagons vont s’épanouir.

Le soir, le ciel dégagé côté Ouest laissent passer les derniers rayons rougeoyants du soleil fatigué, rendant toute leur beauté aux silhouettes d’arbres dressés comme des cathédrales.

Les routes se taisent, les abeilles rentrent à la ruche.

Et moi, je vais faire pareil et vite aller me coucher. Car demain, j’ai chevêchette !